Le 7 Janvier 2010, c'est à partir de ce moment là qu'on a sur que l'aventure avait réellement commencé ...
Il a suffit d'un rien pour que notre vie bascule.
Un bébé surprise qui avait décidé de faire son nid pile le jour de Noel...
Au final, notre plus beau cadeau.
En attendant de voir pour de bon cette petite chose qui grandissait en moi, les premières questions et les premiers désagrément de la grossesse sont arrivés.
On commence a imaginer : A qui pourrait-il ressembler ? Est ce que ce sera une fille ou un garçon ? Est ce qu'il m'entend déjà ? Quand est que je le sentirais bouger ?
On visualise déjà ses petites mains agrippant nos doigts. Ses petites mimiques lorsque quelque chose l'intriguera. Son futur papa s'endormant avec lui...
Au final tellement de situation pour s'habituer a cette grande nouvelle qui va complètement changer nos habitudes.
Même si pour l'instant on ne voit que le coté positif, on en n'oublie pas les doutes... Est que je serais à la hauteur ? Mon enfant m'aimera-t-il quoi qu'il arrive ? Aurais-je le temps de tout préparer avant son arrivé ?
A partir d'aujourd'hui chaque instants comptent, et plus les heures, les jours, les semaines avancent, plus on s'approche du Jour fatidique...
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Le 4 Février 2010 marque un jour important ... Notre première rencontre.
S'agite sous nos yeux un petit haricot de 16mm.
S'agite sous nos yeux un petit haricot de 16mm.
Et résonne dans nos oreilles le tamtam jouait par le coeur d'un petit être déjà plein de vie.
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Au fur et à mesure que les semaines défilent, le corps comment à changer...
Petit à petit bébé fait son nid et on commence à prévoir son arrivé au sein de notre vie.
Pour l'instant il reste notre petit secret... Surtout en attendant de savoir ce qui se cache dans ce ventre qui commence à s'arrondir. Un garçon ? Une fille ?
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Le 5 Mars 2010, on nous laissait entendre que tu pouvais être une petite fille...
Mais rien n'était sur à 100%, il faut dont attendre une prochaine consultation pour savoir de quel couleur seront tes tout premiers vêtements.
Quelque soit le sexe, nous avons déjà trouvé les prénoms. Si tu es une fille ce sera Eléa, si tu es un garçon ce sera Noé.
En attendant de lever ce mystère, tu continue a bien grandir. Et mon ventre s'élargit de plus en plus pour te laisser de la place.
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A force d'attendre, la main posé sur mon ventre il aura bien fallu que ça finisse par arriver.
Une sensation de bulle qui explosent, comme si un petit feu d'artifice donnait spectacle dans mon ventre.
Une sensation de bulle qui explosent, comme si un petit feu d'artifice donnait spectacle dans mon ventre.
Quelque chose que je n'avais jamais ressentis avant...
Et pourtant il n'y avait pas de doute, ça ne pouvait être que ça. Mon bébé se faisait ressentir en moi.
Et pourtant il n'y avait pas de doute, ça ne pouvait être que ça. Mon bébé se faisait ressentir en moi.
Le 27 Mars 2010, je sentais pour la première fois ses mouvements. A partir de ce jour, ce sont ces petites bulles, qui rythmaient ma vie...
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Plus le temps passe, et plus il m'est difficile de cacher le secret de ta présence.
Avec tes mouvements, s'ajoutent maintenant tes petits coups...
Ils me rassurent, et me font sentir que tu es bien là, presque à ma porté...
Avec tes mouvements, s'ajoutent maintenant tes petits coups...
Ils me rassurent, et me font sentir que tu es bien là, presque à ma porté...
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Un petit nid d'amour pour le petit oiseau qui quittera bientôt le cocon d'un ventre bien rond.
Parce que bientôt on ne dira plus nous 2 mais nous 3.
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Le nombril du monde, de Notre monde.
Notre fille, eléa.
Notre fille, eléa.
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Depuis le début de ma grossesse, je vois le temps défiler tellement vite.
Je n'ai pas envie que cette histoire se termine, je suis si bien enceinte. Les moindres petits coups, son hoquet qui fini toujours par l'énerver. Ses petits pieds qui poussent sur mes côtes...
Je n'ai pas envie que cette histoire se termine, je suis si bien enceinte. Les moindres petits coups, son hoquet qui fini toujours par l'énerver. Ses petits pieds qui poussent sur mes côtes...
Tout le monde me disait "Tu verras quand tu arriveras dans les derniers jours, tu seras pressé d'arriver au bout"
Mais non... Si la grossesse pouvait durer quelques semaines de plus, ça ne me déplairait pas. Bien au contraire.
Mais non... Si la grossesse pouvait durer quelques semaines de plus, ça ne me déplairait pas. Bien au contraire.
En attendant, je profite de mon ventre avant qu'il ne soit remplacé par le petit trésor qui se cache à l'intérieur.
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Et voilà... Il fallait bien que le moment fatidique arrive.A 2 reprises j'ai cru que c'était le bon jour, mais non... Juste quelques contractions bénigne.
Mon ventre ne pourra jamais être aussi gros pour cette grossesse, puisque le lendemain mademoiselle voulait enfin pointer le bout de son nez.
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Le Lundi 20 Septembre 2010 à 9h36, les premiers cris de la petite eléa se faisaient entendre.
C'est également à ce moment là que je tombais littéralement amoureuse de ma fille après avoir posé mes yeux sur sa petite frimousse, et que notre petite famille était enfin réuni.
C'est également à ce moment là que je tombais littéralement amoureuse de ma fille après avoir posé mes yeux sur sa petite frimousse, et que notre petite famille était enfin réuni.
L'accouchement ... On peut trouver tellement de combinaison différente, c'est à ne plus s'y retrouver.
La perte des eaux, les contractions, ouverture du col, péridurale, césarienne, episiotomie, etc...
La perte des eaux, les contractions, ouverture du col, péridurale, césarienne, episiotomie, etc...
Mais au final, le même bonheur, la même récompense.
J'appréhendais ce jour, je ne suis pas le genre de personne a aimer vivre sa vie et voir comment les choses vont se présenter. J'aime que tout soit bien expliqué, j'ai besoin de savoir, de voir ...
J'ai peur de l'inconnu, je redoute les découvertes. Les surprises ne sont pas toujours synonyme de bonheur pour moi, car il y a un risque sur deux d'être déçu.
J'ai peur de l'inconnu, je redoute les découvertes. Les surprises ne sont pas toujours synonyme de bonheur pour moi, car il y a un risque sur deux d'être déçu.
Mais dans le cas de mon accouchement je n'avais pas vraiment le choix... A moins de programmer une césarienne, je ne pouvais pas prédire ce qui allait se passer. Mais l'idée qu'on m'ouvre le ventre pour en sortir ma fille, ne m'attirait pas vraiment.
Finalement les évènements se sont passé mieux que ce que j'avais imaginé.
Le 20 Septembre 2010 à 7h35 je perds les eaux. Signe que l'accouchement est sur le point d'arriver, on file donc direction la maternité.
Le 20 Septembre 2010 à 7h35 je perds les eaux. Signe que l'accouchement est sur le point d'arriver, on file donc direction la maternité.
Je suis prise rapidement en charge, il est 8h. Mais au vu de l'évolution de mon col, et comme c'est mon premier bébé, pour la sage femme je n'accoucherais pas de sitôt. Le gynécologue en garde donne l'ordre qu'on m'aide a accélérer le travail.
C'est une chance pour moi, puisque ça me permet d'accéder aux salles d'accouchement.
C'est une chance pour moi, puisque ça me permet d'accéder aux salles d'accouchement.
A 9h05, je suis installer dans une salle plutôt vide loin de l'image que j'avais des salles d'accouchement. Habiller avec une petite blouse bleue, pas franchement utile, on me pose ou plutôt on arrive tant bien que mal a me poser une perfusion...
J'en profite pour demander la péridurale... puisque qu'on m'affirme que je ne vais pas mettre au monde mon bébé tout de suite, autant être soulager au niveau de la douleur.
La sage femme recontrole mon col , il est 9h10 et les choses on avançait à une vitesse folle ! Je ne suis qu'à mi-chemin avant de pouvoir commencer a poussé. Mais on ne s'affole pas pour autant, la sage femme reste persuadé que ça ne va pas arriver avant la fin de la journée.
Le corps jour parfois des tours...
Seulement un quart d'heure après la sensation de poussé se fait ressentir en moi, et mon corps se met a travailler tout seul. Je ne peux pas l'en empêcher, j ne peux que l'accompagner.
La sage femme refait son apparition, elle est forcé de constater que je suis entrain de mettre ma fille au monde.
Elle a l'air prise de court, assez tendu. Mais tout finir par aller mieux lorsqu'une autre sage femme vient l'aider a tout préparer avant l'arrivé du gynécologue.
Elle a l'air prise de court, assez tendu. Mais tout finir par aller mieux lorsqu'une autre sage femme vient l'aider a tout préparer avant l'arrivé du gynécologue.
On ouvre la porte mais ça n'est pas le gynéco... mais l’anesthésiste ! Trop tard pour lui... la péridurale n'a pu lieu d'être. Après des félicitations il s'en va et laisse place au gynécologue en garde.
Quelques poussées et ma fille entre enfin en scène.
